Peut-être qu’un jour, en guise de chauffeur, la bagnole disposera d’une sorte de robot électronique informé en permanence par une machine cybernétique détenant toutes les données de la circulation. L’apocalypse automobile serait évitée. Le Meilleur des Mondes pourrait tourner de plus en plus vite en rond, sur place. La révolution serait faite, la société étant devenue tout entière une automobile, la police et l’État pourraient dépérir. La liberté régnerait enfin sur la Terre.
L’Hommauto, Denoël, 1967.